L’ONG CADD réclame un accès à l’éducation égal pour tous !

novembre 20, 2018décembre 1, 2021 cadadm

Tout récemment en visite dans la sous-région ouest-africaine, notamment à Lomé, en passant par Cotonou, Accra, Bobo-Dioulasso et Khartoum (Soudan), il est triste de constater le statut quo dans la lutte pour les droits des enfants.

Nous pouvons observer celles et ceux, ces miniatures de femmes et d’hommes, abandonnés et laissés pour compte. Nous les voyons pieds nus, au milieu des débris, des dépotoirs et dans des lieux insalubres, afin de se reposer, de jouer ou de quémander leur pain quotidien.

La situation des enfants en Afrique n’a pas changé, tout comme sa situation politique depuis 50 ans d’indépendance. L’ONG CADD constate un statut quo dans tous les domaines.

Être enfant, en Afrique, signifie se résigner et supporter les souffrances d’un continent dont la crise politique ne cesse d’augmenter. Les enfants africains, comme bien d’autres, d’ailleurs (enfants asiatiques et provenant de pays en crise, enfants migrants vers les États-Unis) ont le besoin d’être défendus. Nul enfant ne choisit de naître, que ce soit dans la richesse ou dans la pauvreté. Ainsi, le droit à la vie et à l’éducation doit être une préoccupation mondiale.

L’ONG CADD tient à dénoncer les scènes effrayantes des enfants assujettis à la crise politique et que le monde entier regarde, impuissant devant la violence et les guerres.

L’ONG CADD tient à faire remarquer que les pays d’accueil où se rendent ces enfants ne leur donnent pas les mêmes droits qu’aux autres, à cause du statut de séjour de leurs parents. Ils sont également victimes de discriminations en tous genres.

L’ONG CADD soutient la lutte de l’association « Poya solidaire » ainsi que celle de « Coordin’action Fribourg Solidaire », dans le canton de Fribourg (Suisse). Ces associations militent pour de meilleures conditions de vie destinées aux requérants d’asile, qui, aujourd’hui, survivent dans des conditions qui relèvent de l’état d’urgence.

Malheureusement, la loi sur les étrangers et surtout celle relevant du domaine de l’asile devient un frein constant face à l’éducation des enfants migrants.

En ce 20 décembre, l’ONG CADD réclame l’égalité d’accès à l’éducation pour tous les enfants. La présence d’un enfant migrant doit susciter l’intérêt de son pays d’accueil car il ignore souvent le motif de son asile.

Kossivi Oyono Dagbenyo, Coordinateur international.

Nb: Une soirée « Familles-enfants » sera organisée le vendredi 23 novembre 2018 pour la cause défendue à Fribourg (Suisse), Rue de Locarno 3. Plus d’infos.: https://www.facebook.com/events/2173634612911558/

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