Un détenu de trop !!!
Trop c’est trop libérer le jeune Ivoirien Moussa Konate !
L’ONG CADD fut saisie depuis quelques mois par Moussa Konaté, né le 17 janvier 2002, un jeune ivoirien arrivé en Suisse mineur et aujourd’hui détenu en prison pour la seule raison d’être débouté d’asile.
Emprisonner un citoyen de circuler illégalement sur un territoire est qualifié de violation des Droits Humains selon la charte du mandingue en son article 7 qui dit : « La liberté d’agir, de parler : L’homme en tant qu’individu, fait d’os et de chair, de moelle et de nerfs, de peau recouverte de poils et de cheveux, se nourrit d’aliments et de boissons. Mais son “âme”, son esprit vit de trois choses : voir qui il a envie de voir, dire ce qu’il a envie de dire et faire ce qu’il a envie de faire. Si une seule de ces choses venait à manquer à l’âme humaine, elle en souffrirait et s’étiolerait sûrement. »
Selon donc cet article repris d’une autre manière par le droit international qui protège l’individu contre la criminalité, l’arrestation de Moussa Konaté est une violation flagrante que CADD dénonce et demande la libération immédiate et sans condition du jeune Moussa.
L’Homme noir étant le père de l’humanité, l’ONG CADD qualifie la détention de Moussa Konaté d’un manque de respect de trop envers la communauté noire, minoritaire en Suisse mais discriminée sous toutes les formes.
CADD veut informer l’opinion publique que le jeune en devenant adulte avait eu une promesse d’embauche avec un contrat fixe que le Service de la population et des migrants ne lui avait pas donné l’autorisation d’y exercer. Choqué devant cette humiliation, le jeune Moussa a manqué quelques rendez-vous pour se présenter au même service qui va le déclarer disparu. C’est ainsi qu’après 3 mois il fut contrôlé et jeté en prison préventive dans le but d’être rapatrié en Côte d’Ivoire.
En l’état, deux tentatives de rapatriement ont échoué car le jeune craint pour sa vie dès son retour en Côte D’ivoire. Moussa orphelin de père et de mère fut maltraité par son oncle qui menace de le tuer s’il réapparaît après avoir fugué du domicile de ce dernier. Dans sa fuite Moussa a traversé le désert du Sahara pour arriver en Algérie puis au Maroc. Moussa, jeune de son état ne demande qu’une protection de la Suisse pour refaire sa vie.
L’ONG CADD veut également informer l’opinion suisse, les autorités fribourgeoises et le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) que dans certains pays comme en Afrique subsaharienne, beaucoup d’enfants et de jeunes orphelins sont maltraités quotidiennement par leurs familles et souvent vendus pour des trafics d’organes ou des cérémonies maléfiques. Amnesty international, La Croix-Rouge ou encore Terre des Hommes peuvent en témoigner. CADD veut amplifier son action envers ces organismes internationaux pour que justice soit rendue au jeune détenu arbitrairement. CADD veut profiter de cette occasion pour condamner toutes les arrestations abusives et systémiques du même genre pour rappeler aux autorités cantonales en la matière qu’une chose est vraie, le peuple suisse vote des lois qui doivent être appliquées, mais, la mise en œuvre de ces lois doit fait office d’équité tout en respectant les valeurs humaines.
Liberté pour Moussa et NON au vol spécial!
Liberté, liberté et 3 fois Liberté pour Moussa Konate!!!
